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1939-1945
Résistants de Claviers dont le responsable local du parti communiste 01:15:36 1 vote(s)
Témoignages de plusieurs personnes dont Gal Louis, dans les années 70, interviewé par Georges Tilman
Son de mauvaise qualité. Louis Gal a commencé à faire de la résistance suite à l'appel du parti communiste. Il a hébergé des résistants du camp de Bargemon dans sa ferme à Claviers. On apprend qu'un parachutage aurait dû avoir lieu à Seillans aux Selves en 1942. Louis Gal raconte que suite à l'arrestation du curé, le 24 avril 1943, le groupe de résistants de Saint-Hélène s'est créé. Ensuite, ce sont des résistants espagnols qui sont devenus leurs instructeurs pour le maniement d'armes. On apprend surtout que deux parachutages d'armes à destination de l'Armée secrète ont été finalement récupérés par le groupe de résistance local de Claviers. Après 3 semaines de recherches, un informateur a fini par donner la localisation exacte des armes ; soit près de la ferme de Clovis [Laugier]. En pleine nuit, des résistants locaux, de tous âges, ont récupéré ces munitions. Par la suite, ce sont les Allemands qui ont trouvé les explosifs, qui restaient sur place. En avril 1944, la formation du maquis de Claviers est composé de 80 résistants locaux dont 9 communistes. le 6 juin 1944, lors du 2ème parachutage, les résistants de Claviers récupèrent des caisses en bois contenant du tabacs, des armes, des grenades et les détonateurs qui sont rangés à part. A ce moment là, ils ne savent pas encore faire fonctionner les grenades. Ce même groupe de résistants de Claviers intercepte deux trains de ravitaillements allemands et prend possession, pendant la nuit, de légumes, de fruits et de farine. le 29 juillet 1944, Marius [Croque-Mort] est blessé par une arme sans sécurité d'un camarade. Il est soigné par le docteur [Passeron] de Bargemon. Le 16 août 1944, lors de la Libération Monsieur [Cabasson] et Maurice Olivier décèdent.